Le CAF ou capacité d’autofinancement est un système de mesure permettant de définir en quelque sorte la viabilité d’une entreprise. Les données issues de ce calcul permettent aussi de faire une extraction concernant les surplus et taux d intérêt issus de la trésorerie. En partenariat avec des professionnels, il est possible grâce au calcul de la capacité d’autofinancement de restructurer son modèle économique ou encore d’opter pour une autre modèle.
L’interprétation, positive ou encore négative
Lorsque l’on fait le calcul de capacité d’autofinancement, il est important de pouvoir se positionner à la fin si l’on a une projection négative ou positive. Dans le cas où le résultat est négatif, les données acquises serviront à organiser l’exploitation pour une année comptable a suivre optimal. Pour des résultats positifs, cela sert à investir, à l’interne ou en externe pour une meilleure rentabilité. Pour le savoir, si l’on a un résultat de calcul valorisé à plus de 0, c’est que l’on a été très efficace sur l’année d’exploitation. Si le calcul est donc négatif, la principale raison est que l’établissement ne génère pas assez de revenus durant l’année comptable. Le fait que l’on doit s’inquiéter ou non des résultats dépend principalement de la situation actuelle de l’entreprise. Plus d’information est accessible sur www.public-banking.com.
Une question de définition
De manière simple, le calcul de la capacité d’autofinancement est le fait d’additionner des valeurs permettant de savoir à la valeur près la viabilité et la rentabilité d’un projet. Ce qui permet par expansion de définir une certaine valeur de crédits à faire pour l’entreprise. Abrégée par le sigle CAF, la capacité d’autofinancement représente aussi de manière sur les ressources dites brutes d’une enseigne. Le calcul est généralement fait en fin d’année, ce qui permet de faire une projection directe sur l’année à venir. L’objectif étant de pourvoir financièrement à ses propres besoins. Le CAF est un moyen direct de savoir quel secteur d’activité a été le plus rentable, lequel a été le plus lucratif, où réinvestir et quels sont les axes d’amélioration pour l’année de production à venir. Une fois que le CAF est établi, il est possible aussi de savoir comment établir une structure d’épargne en interne ou encore de procéder au remboursement d’emprunt ou de crédit de financement. Une partie des gains de l’établissement sera aussi assignée à la rémunération des personnes ayant les statuts d’actionnaire. Les indicateurs et ratios de financement sont aussi obtenus via les calculs d’autofinancement. Un bon calcul de CAF agit aussi sur l’aptitude de remboursement des dettes contractées par l’entreprise. Une fois la capacité de remboursement définie, il est possible de savoir directement la rentabilité. C’est-à- dire les sommes exactes acquises par l’établissement durant son année fiscale. Bien sûr, il est possible de faire le calcul selon différentes méthodes. Dans le cas où il a été prouvé que le calcul d’autofinancement d’une entreprise est positif, c’est que l’activité a été rentable. Précisons que le calcul ne prend en compte que les éléments acquis durant une année comptable. Mais il arrive que ce calcul d’autofinancement devienne négatif, par déduction, cela signifie que le rapport cycle d’exploitation et revenu n’est pas proportionnel.
Le développement et ses outils
En tant que structure, une entreprise doit prendre régulièrement des mesures pour savoir si l’activité est vraiment rentable et viable à long terme. L’acquisition de ses données permet de réorganiser ou de réorienter les besoins, modèle économique et investissement de l’établissement. Il est important de noter que dans le calcul, il n’est pas utile de prendre en compte les décaissements et encaissements effectifs par l’établissement durant l’année comptable, surtout si c’est encore en cours. En effet, ses éléments conduisent à des décalages au niveau de la trésorerie. C’est donc un élément peu stable, difficilement traitable. Il est important de consacrer la CAF au niveau de ce que l’on appelle cash-flow qui représente les valeurs réelles de trésorerie. Un bon calcul de capacité d’autofinancement est donc un moyen facile pour savoir où il est bon d’investir, comment développer l’activité ou encore à quel taux il est possible de planifier un remboursement. Grâce aux capacités d’autofinancement calcul, il est aussi possible de se définir une ligne d’investissement pouvant apporter plus d’argent à l’établissement. D’ailleurs, en matière d’investissement, la capacité d’autofinancement est un argument de poids aux yeux des futures actionnaires, si l’on souhaite faire des investissements extérieurs. Pour le calcul de capacité d’autofinancement, il est possible de recourir à trois méthodes. Le premier étant l’utilisation de l’excédent brut d’exploitation ou encore l’EBE. Le deuxième étant les résultats directs de l’année comptable. Et enfin, après stabilisation, l’ensemble des décaissements.
Les conseils
Le calcul capacité d’autofinancement est plus qu’essentiel pour avoir une bonne visibilité de la viabilité financière d’une exploitation. Il n’est donc pas rare de voir dans un business plan une projection de capacité d’autofinancement. Cela sert principalement à argumenter et convaincre les investisseurs à venir. Surtout s’il est question de remboursement. Tout élément qui n’est pas directement pris en compte dans l’exploitation d’une activité se retrouve à un moment ou un autre dans le CAF. Mais pour ne pas se tromper, il est conseillé de travailler avec des professionnels comptables.