Les nombreuses œuvres de Boris Vian en tant qu'ingénieur, chanteur, musicien, acteur et poète contiennent toutes une personnalité unique qui a défini son époque. Boris Vian aimait la musique par-dessus tout. Après s'être fait connaître comme inventeur, il a commencé à travailler dans le domaine de prédilection. Henri Salvador a dit qu'il ne vivait que pour le jazz, un vrai amateur de jazz. Il a dit qu'il n'entendait pas, ne s'exprimait et ne vivait que pour le jazz.
Boris Vian est né à Ville-d'Avray, Hauts-de-Seine le 10 mars 1920. Il est le fils d'un retraité et d'une pianiste. En tant que garçon de 12 ans, Boris souffrait de rhumatisme articulaire en raison de sa mauvaise santé. Voici le parcours de Boris Vian.
Les études prodigieuses
Il connaît régulièrement des problèmes de santé qui l'obligent à interrompre sa scolarité. Avant sa maladie cardiaque persistante, il a suivi des cours de niveau primaire et collégial à Sèvres. Après que ses problèmes de santé l'aient contraint à arrêter ses études, il fréquente le lycée Hoche de Versailles. Pendant ses études secondaires, il a joué de nombreux instruments de musique différents, y compris une combinaison d’un papier à cigarette33 et d’un peigne appelé « peignophone ». À 16 ans, il contracte la fièvre typhoïde, mais réussit son baccalauréat latin-grec avec dispense. Il entre donc en terminale au lycée de Condorcet de Paris en 1936 à 36 ans. En 1937, lorsqu’il a 17 ans, il obtient son deuxième baccalauréat en philosophie, allemand et mathématiques. Il entre en classe préparatoire à de grandes écoles scientifiques après avoir obtenu son baccalauréat. Il devient ensuite ingénieur d’une association française de normalisation. Cependant, excellent dans ce secteur, boris vian écrit de la musique avec passion et joue aussi de la musique jazz dès qu'il a du temps libre. Vous aurez plus d'informations en faisant des recherches sur Internet.
Début de la reconnaissance très controversée
L'œuvre de 1946 de Boris Vian "J'irai cracher sur vos tombes" a été écrite sous le nom de Vernon Sullivan. La sortie de ce roman a créé donc la polémique, car ce roman est retrouvé sur des lieux d’un crime. Suite à une controverse, ce romancier se sent condamné pour outrage à des bonnes mœurs en 1950. Alors, il enchaîne avec de nombreux livres qui sont tous aussi sarcastiques et noirs comme « Elles ne se rendent pas compte », « Et, on tuera tous les affreux », « Les morts ont tous la même peau » ou encore « L’herbe rouge ». L'auteur décide d'arrêter d'écrire la littérature après son ouvrage « L’arrache cœur » et « l’échec » en 1953.
Retour au premier amour de la musique
Boris Vian fréquente les salles de jazz parisiennes. Sa trompette était son instrument de prédilection lors de ces événements. Boris a rencontré Miles Davis lors d'un concert donné dans l'un des clubs d’un quartier du Saint-Germain des Prés. En tant que directeur artistique de Philips et chroniqueur régulier pour un journal Jazz Hot, il a rapidement gagné l'appréciation des fans pour sa culture extravagante. Boris Vian a écrit cinq chansons en peu de temps après des mois de difficultés financières. Il offre la première chanson « Le déserteur », ensuite enchaîne avec « Le petit commerce », « La java des bombes atomiques », « Allons z'enfants » et « La plainte du progrès ». Le poète offre ses œuvres à des chanteurs comme Henri Salvador et Juliette Gréco après avoir lui-même interprété quelques titres. En tant que véritable provocateur qui est plein d'imagination, il est devenu l'une des figures françaises, très importantes des années 1950. Alors, il fait quelques apparitions au cinéma et au théâtre, particulièrement dans un long-métrage « Le chasseur français » et « Les bâtisseurs d’empire », puis dans des pièces « Le chevalier de neige » ou encore « Notre-Dame de Paris ». Le 23 juin 1959, cet artiste assiste au premier du film « J’irai cracher sur vos tombes », c’est un film qui est inspiré de son roman. De plus, après une dispute avec des producteurs condamnant le manque d'intérêt pour le projet, Boris Vian s'est effondré sur son siège peu de temps après le commencement du film, mourant d'une crise cardiaque alors qu'il se rendait à l'hôpital.
Icône de générations à venir
Décédé comme il l’annonçait « avant ses 40 ans », boris vian aura également connu ses moments de gloire après sa disparition. Cris dénonciateurs et révolutionnaires, ses écrits, ayant connu un grand succès en 1960, particulièrement durant la crise de 1968, ne cessent de faire des émules. En 2009, pour preuve, les hommages se sont multipliés pour le 50e anniversaire de disparition du poète. On retiendra surtout les albums hommage où figuraient Juliette Greco, Jean-Louis Trindignan ou Jeanne Moreau. Antoine de Caunes choisit de consacrer la fiction musicale de Boris Vian à l'univers. Pourtant, les activités de Boris l'ont épuisé. Donc, Alain Robbe-Grillet souhaite de réimprimer "L'herbe rouge" et "L'automne à Pékin" aux éditions de Minuit, cependant Boris se méfie. D’ailleurs, il en a marre de toutes les absurdités autour de lui et du succès qu'il évite depuis que le destin le hante. En juillet 1956, un Boris fatigué et démoralisé s’effondre. Il souffre d'un œdème pulmonaire, conséquence de ses problèmes cardiaques et de son surmenage. Il avait besoin d'un traitement intensif et se rétablit lentement aux côtés d'Ursula, sa femme. Il a accepté le défi de Jean Delannoy de jouer un petit rôle dans Notre Dame en tant que Cardinal de Paris. Mais il connaît qu'il a le pied dans une tombe et l'autre avec l’unique battement d'ailes.