Simple en apparence, la date d’ovulation n’est pourtant pas si facile à cerner. La période de fertilité diffère d’un individu à un autre. Les cycles menstruels ne sont pas toujours réguliers en fonctions de divers paramètres : arrêt de la prise de pilules, stress, perturbation hormonale, etc.
Certains ménages peinent à tomber enceinte, car ils ne maitrisent pas le mode de calcul. Inversement, d’autres couples veulent encore repousser l’échéance sans contraception. En théorie, il est possible de déterminer cette date, mais des facteurs physiologiques et psychologiques ébranlent les certitudes. On vous dévoile les secrets qui entourent l’ovulation.
Phase d’observation du cycle menstruel
Il est plus aisé de
calculer son ovulation lorsque les cycles ne subissent pas de grandes perturbations. Ainsi, la phase folliculaire reste toujours invariable et dure obligatoirement 14 jours. Il reste alors à soustraire la date approximative des prochaines règles par 14. Dans un cycle de 30 jours, si les prochaines tombent le 30 janvier, l’ovulation survient alors le 16 du mois. Ce mode de calcul est valable aussi pour les cycles longs (30 et plus) que les cycles courts (<20). Pour rappel, les femmes ont une durée de cycle menstruel différente pour diverses raisons personnelles.
Elles n’adoptent pas la même nutrition et leurs métabolismes évoluent de manière aléatoire en fonction de l’individu. C’est au petit bonheur la chance que ces femmes doivent compter. En effet, ce qui rend la tâche si ardue est l’incapacité à spéculer la prochaine date des règles. Étant imprévisible, il est difficile de calculer rétrospectivement le moment propice pour la procréation. La science offre heureusement plusieurs alternatives qui permettent de
calculer sa date d’ovulation.
Ce qui se passe dans le corps à la date d’ovulation
Suivant la période folliculaire ou pré ovulatoire, un seul ovule arrivera à maturation parmi plusieurs tentatives. Arrivé autour du huitième jour du cycle menstruel, le développement de l’ovocyte dans l’ovaire se poursuit. Il enclenche ainsi son voyage dans les trompes de Fallope. En d’autres termes, l’expulsion de l’ovocyte se traduit par le phénomène d’ovulation. Il arrive souvent que des femmes ressentent à ce moment un léger malaise provoqué par une douleur interne.
Contrairement aux spermatozoïdes, la durée de vie de l’ovocyte est significativement écourtée. Il ne vit que 24 heures. Il meurt progressivement lorsqu’il n’est pas fécondé dans ce laps de temps. Si la fécondation est un succès, il aura encore du chemin à parcourir jusqu’à la muqueuse utérine et devra encore se développer pleinement. La protestation est un long processus qui s’étale sur six (6) jours. Passé ce délai, la nidation est effective et il suffira d’effectuer un test de grossesse pour en avoir le cœur net.
Estimation de la durée de l’ovulation
Les ménages s’interrogent sur
comment calculer son cycle d’ovulation. Les experts dans le domaine s’accordent à dire que la période de fertilité dure environ cinq (5) jours. Plus précisément, il débute 4 jours avant l’expulsion de l’ovocyte vers les trompes et se termine jusqu’à un (1) jour. Au-delà de cet intervalle, les probabilités de fécondation sont en théories nulles. Néanmoins, ce calcul doit également tenir compte de la période de vie d’un spermatozoïde dans les voies génitales. Les plus résistants arrivent à tenir 7 jours soit une semaine.
Ainsi, le premier intervalle est suffisamment large pour laisser aux spermatozoïdes une chance de féconder l’ovocyte. C’est pour cela que beaucoup de couples font face à des grossesses imprévues. Avoir une fréquence de coïts à raison de 2 à 3 fois par semaine suffirait à maximiser ses chances d’avoir un enfant. C’est alors tout l’intérêt de réaliser un test d’ovulation. Les tests urinaires sont moins fiables que les prises de sang, mais détectent efficacement le LH. L’hormone lutéinisante est responsable du déclenchement de l’ovulation. Il permet ainsi de mieux anticiper le taux de fécondité.
Détermination de la date d’ovulation par la courbe de température
Cette méthode est vivement conseillée aux ménages qui après plusieurs tentatives, n’arrivent pas encore à concevoir un enfant. Elle s’appuie sur les courbes de température durant le cycle menstruel. Cette technique très fiable, mais elle nécessite de la rigueur et surtout une bonne régularité dans la prise de température. L’opération se fait au moment du réveil matinal avec l’aide d’un thermomètre buccale, rectale ou autre. Il faudra répéter ce protocole tous les matins et inscrire les résultats sur une feuille spéciale.
Au cours de ce processus, la phase pré ovulatoire affiche des températures moyennes avoisinant les 36,5 °C. La forte production de progestérone entraine un pic de température de 37°C. C’est à ce moment précis que la femme est la plus fertile. Par contre, cela signifie également que l’ovulation s’est déjà produite. Aux prochains mois, il faudra se calquer sur ces données et
calculer son ovulation de manière rétrospective. Pour rappel, les dispositifs intra-utérins n’empêchent pas l’ovulation. Ils obstruent seulement le déplacement des spermatozoïdes dans les trompes de Fallope. Les cas d’anovulation sont principalement dus à des troubles chromosomiques ou encore de maladies des ovaires.